Encore une fois des policiers vont payer pour avoir fait leur travail.
A Clermont Ferrand, dans la nuit du 31 Décembre 2011, les policiers ont été appelés par un requérant sur les lieux où selon l'appel se trouvait un blessé. Ils ont été accueillis par un homme à coups de pierre, il a donné des coups de pied dans la voiture, il a frappé les policiers qui ont eu un mal fou pour le maîtriser.
Ces policiers sont intervenus pour porter secours et se retrouvent immédiatement aux prises avec un individu hyper excité.
Après une course-poursuite, l’intéressé Monsieur El Yamni agé de 30 ans a été plaqué au sol et menotté.
Le parquet a par ailleurs précisé que les pompiers avaient été appelés en amont depuis le téléphone de Wissam El-Yamni, déclenchant leur intervention pour sauver un blessé imaginaire, dans ce qui pourrait être un guet-apens tendu à la police.
L'enquête à ce stade démontre que cet individu était sous l'emprise de la drogue ET de l'alcool. Il est tombé dans le coma plus tard suite à une crise cardiaque, et est décédé 9 jours plus tard.
Et voilà, que depuis le premier Janvier 2012 des hordes de "jeunes" encapuchés dont les mots feutrés, visages floutés et ombres chinoises de nos médias n'arrivent plus à dissimuler l'origine ethnique, brûlent et saccagent dans la banlieue de Clermont.
Ils veulent les têtes des policiers intervenants. Ils doivent être punis sévèrement pour avoir répondu à cet appel.
Un peu comme si on poursuivait les pompiers pour avoir inondé votre maison pour la sauver du feu.
Si ils n'étaient pas allés là bas et qu'il serait mort d'une crise cardiaque de la même façon, on les auraient poursuivis pour non assistance à personne en danger. Ils n'avaient pas le choix.
Il faut quand même savoir que l'information judiciaire pour "coups et blessures volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique" ouverte vendredi a été requalifiée en "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner par personne dépositaire de l'autorité publique", et que
la peine qu'ils encourent est de vingt ans de réclusion criminelle.
Et si au bout de quelques années ils ne sont pas condamnés, ils traineront dans les palais de justice afin d'y être entendus et ré-entendus, suspectés, salis par les médias et quelques politicards de salon qui réclameront le bucher pour eux. Pour calmer ces "jeunes" pour tenter de faire croire en une justice égale pour tous...
Mais où sont les syndicats policiers, où sont les policiers eux mêmes pour réclamer que toutes ces affaires cessent. Où sont les gens qui réclament de la sécurité ? Pourquoi ne sont ils pas dans la rue pour soutenir leurs collègues, leur police. Demain d'autres policiers seront poursuivis, encore et encore. Pour que des policiers faisant leur travail ne soient plus jetés en pâtures dans des quartiers chauds et à risques aux quatre coins de la France risquent leurs vies au propre et au figuré, pour être livrés aux chiens dans l'indifférence totale. Qui se souviendra d'eux dans quelques mois, ils sont seuls aujourd'hui ils seront aux oubliettes de la république demain. N'en avez vous pas assez messieurs les policiers ? Vous en voulez encore ?
On vous tire dessus à la kalachnikov et on vous donne un fusil à pompe, mais attention à la bavure ! Vous avez un tonfa, mais attention de bien vous en servir, un taser mais ne vous trompez pas, on vous frappe - tendez l'autre joue, on vous crache dessus - essuyez, ou vous insulte - restez courtois....
Messieurs les policiers, les politiciens vous préfèrent mort durant la bataille. Au moins la partie adverse n'organisera pas d'émeutes et les hommes politiques viendront vous remettre une petite médaille et vous passer au grade supérieur, sous les flashs et caméras avec marseillaise et roulements de tambours. Et tout le monde sera content, affaire carrée, affaire classée.
Un autre article que j'avais écrit en 2010
(ici), si je devais l'écrire en 2012 pas une virgule hélas ne serait à changer.