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Les policiers en ont marre d'être déconsidérés


Si j'étais policier j'en aurais ras le bol en ce moment.
Ras le bol de faire des tonnes de paperasses qui ne permettront rien de mieux que de faire
libérer un criminel ou un délinquant grâce à son avocat.
Ras le bol d'être sur les dents et aux premières loges avec le terrorisme.
Ras le bol d'être sollicité par tout le monde pour faire n'importe quoi sans moyens.
Ras le bol d'être filmé dans mes moindre gestes.
Ras le bol de devoir filmer pour avoir une chance de me disculper dans l'exercice de plus en plus difficile de mon métier.
Ras le bol de ne pas être soutenu par ma hiérarchie.
Ras le bol d'être jugé et sali par des journalistes à la botte, en quête de scoop.
Ras le bol que mes syndicats catégoriels n'aient pas plus le courage de vraiment nous défendre.
Ras le bol de courir après des migrants relâchés dans l'heure.
Ras le bol de courir après des délinquants condamnés à des peines dérisoires non dissuasives.
Ras le bol d'être envoyé au casse pipe des manifestations organisées par des anti démocrates
à cause d'un pouvoir qui n'a pas su mener intelligemment un dialogue.
Ras le bol de n'être pas soutenu par ce même pouvoir qui se retranche derrière une pseudo justice.
Ras le bol d'être considéré à égalité avec une bande de racailles ou de casseurs sans scrupules.
Ras le bol d'être flic tout simplement dans ce pays de merde, qui ne mérite que le chaos et l'anarchie pour enfin se rendre compte qu'il faut redonner toutes ses lettre de noblesse au métier difficile et ingrat de policier.
Ras le bol de n'avoir ni 13ème mois ni comité d'entreprise et aucun avantage comme dans bien d'autres administrations.
Ras le bol, ras la casquette, ras le casque !....
 
Si j'étais policier aujourd'hui, je ne porterais plus d'arme, plus de flash ball, plus de taser ni de tonfa. Ce sont des outils de défense qui me desserviront un jour ou l'autre.

Policiers ! Lancez nous des bisous, des fleurs, des confettis...
Soyez la police que cette société pourrie désire.
Et quand la chienlit et la criminalité auront atteint des sommets, la société comprendra qu'il faut protéger et défendre sa police.
Ils feront enfin le nécessaire pour que vous puissiez exercer votre métier sans vous mettre des bâtons dans les roues, en vous donnant les moyens de travailler et surtout en vous défendant. 

Autre actu  -  Zactualités  -  Twitter 


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Conseil Economique et Social

Thierry Lepaon, vous vous rappelez ? Le leader de la CGT qui avait été accusé d'avoir dépensé des milles et des cent pour rénover son bureau ainsi que son appartement. Il avait dû quitter ses fonctions à la tête du syndicat pour ces raisons...
On apprend aujourd'hui que tout cela était indépendant de sa volonté, accusé à tort il a vécu l'enfer durant 90 jours... Ce qu'on peut concevoir quand on est vraiment accusé à tort.
Privé de son travail, de sa paye et des avantages liés à son poste de leader cégétiste il fallait bien s'occuper de la détresse du sieur, qui ne saurait se contenter comme chacun d'entre nous de pointer à pôle emploi.

Il est nommé au Conseil économique et social, le fourre tout d'assemblée qui passe un peu de temps à faire des rapports qu'on jette à la poubelle. Grassement payés quand même les conseillés. C'est là que les gouvernements successifs casent les amis, ceux qui ont rendu service. On y a trouvé entre autre Zizi Jeanmaire et Georgette Lemaire placées par Mitterrand.

Mais poursuivi par les racontards, Monsieur Lepaon dément avoir été nommé à ce poste. Pourtant sur le site du Conseil, on y trouve bien sa photo !
Incroyable non ?
J'ai quand même fait une capture d'écran avant qu'elle ne disparaisse, si elle disparait ! Mais qui a nommé Lepaon alors ? Je crois que le webmaster du site doit se prendre beaucoup de liberté ou on nous prend pour des cons...

- Lepaon dément sa nomination au Conseil économique et social
- La page Lepaon sur le site officiel du Cese  
- Combien gagne un conseiller

Autre actu  -  Zactualités  -  Twitter 


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Rapport IGA Police

Selon un récent rapport de l'IGA (Inspection Générale de l'Administration), Des policiers abuseraient de la protection juridique qui leur est octroyée pour les outrages qu'ils subissent.
Cela sous entend que "Nique ta mère la pute" ou Vas te faire enculer flic de merde", qu'un crachat sur le bas du pantalon ou au revers du blouson accompagné d'une menace quelconque  ne seraient que des interjections amicales.  
Et ce rapport n'a pas peur de comparer l'incomparable.
Selon eux, les gendarmes seraient moins outragés que les policiers. On en doute même pas !
Comment en effet comparer le gendarme du Larzac ou d'une campagne de France avec des policiers de Marseille, Roubaix, Paris ou Seine Saint Denis.
Comment comparer des interventions Police secours où la Police arrive généralement à chaud dans les 5 ou 15 minutes maximum, avec des interventions Police secours de gendarmes qui arrivent fréquemment 1 heure après.
J'ai même lu que pour les gendarmes "qu'être insulté ferait partie du métier", et qu'ils ne relevaient que rarement les outrages. De mieux en mieux...
Au rythme où vont les choses, insultés gracieusement aujourd'hui, têtes à claques demain peut être ? 
 
J'attends avec impatience la réponse du Ministre Valls, des syndicats de Police, et des policiers eux-mêmes.  
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Les magistrats sont fâchés des propos de Nicolas Sarkozy, qui souligne un manquement et promet des sanctions suite à une affaire de meurtre. Il ne manque pas de culot sur ce coup là, c'est les politiques qui font les lois et votent les crédits alloués à la justice !
Si on peut comprendre le mécontentement des juges et de la magistrature toute entière, sur la façon de faire du président français qui, comme à son habitude saute sur un fait divers détonant pour proposer une énième loi
qui viendrait alourdir les textes déjà en vigueur mais non appliqués ou non applicables voire non promulgués au journal officiel; cependant les juges et la justice en général n'ont pas raison de démarrer leur mouvement de colère bien disproportionné. D'ailleurs dans la grande affaire d'Outreau aucun magistrat n'a été sanctionné. Alors de quoi ont ils peur ?
Tout cela pue encore la politique droite gauche stérile. N'oublions pas que le puissant syndicat de la magistrature est de gauche.

Mais le problème vient il vraiment de la réflexion de Sarkozy ou du manque de moyen de la justice ?
Le manque de moyens de la justice est incontestable, il ne date quand même pas d'hier ni d'avant hier.
Les jugent qui doivent juger selon la loi, et être impartial dans leur verdict devrait être les premiers à réclamer le droit d'être juste et par dessus tout, au service des victimes passées ou futures. Protecteurs du citoyen en maintenant en prison pour longtemps les nuisibles. Ils ne valent pas mieux que les politiques qui élaborent toutes ces lois inextricables et complexes qui profitent aux malfrats. 

Pourquoi en arrive t on toujours à ces faits horribles de récidive et multirécidive ?
Comment peut on avoir 38 ans et avoir été condamné à 31 ans de prison et n'en avoir fait que 10 et recommencer ?
La peine de mort devait être remplacée par une véritable peine de perpétuité, il n'en a rien été...

En France, on prend le problème à l'envers, on ne veut pas construire de prisons parce que ca coute cher, on est donc laxiste en vertu des droits de l'homme et pour avoir moins de prisonniers, et finalement un sentiment de réelle impunité et d'injustice règne, la justice n'est donc pas juste.
Les seules peines sévères sont celles infligées aux victimes par les criminels et par une justice trop clémente, pour les victimes c'est toujours sans libération conditionnelle et toujours à perpétuité.
J'aurais aimé voir les magistrats en colère il y a quelques années pour mettre en avant la défense des victimes qui n'a cessé de se dégrader, pour demander des procédures moins complexes,  une justice plus rapide, des peines de substitution réellement appliquées, une réelle volonté de travailler avec les forces de l'ordre autrement que dans l'adversité...

Alors si les magistrats n'aiment pas être montrés du doigt, si ils ne condamnent pas assez sévèrement les auteurs de crimes et délits, ils doivent s'attendre à être mal aimés et ressentis comme les complices d'un système qui permet à certains de voler ou tuer de pauvres innocents en quasi impunité.

Trop de droit tue le droit, là est le vrai combat.

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