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Made in Corrèze |
On ne remercie pas la Corrèze !
En effet, la Corrèze s'est débarrassé de deux de ses hommes politiques en nous les refilant au plus haut poste national, Président de la République.
Jacques Chirac et François Hollande, ne sont correziens que politiquement car le premier est né à Paris tandis que le second à Rouen.
Deux hommes politiques qui ont excellé dans le mensonge à des fins électoralistes, mais ne sont pas connus pour leur savoir faire aux commandes du pays, surtout quand ça va mal. Sur ce plan François Hollande n'a pas fini de nous épater.
Deux présidents soucieux de leur image, d'être aimé, de rester dans l'histoire.
On se souviendra longtemps du premier, qualifié de roi fainéant par son successeur. Sentant des odeurs nauséabondes, des bruits tapageurs et des allocations distribuées sans discernement dans le XVIII ème arrondissement de Paris, sans rougir le moins du monde, pour simplement rafler quelques voix au Front National. Faisant repentance de tout un passé, toute une histoire comme si la France avait été la cause de toutes les guerres et misères du monde. Ne touchant à rien en politique intérieure afin de ne vexer personne et pouvoir se faire ré-élire, et quand un excès de courage pointe le nez on remballe tout pour une poignée de manifestants dans la rue. Il dissout l'assemblée dans le but de se refaire une santé, et termine sur une cohabitation avec les socialistes qui terminent de laminer la France.
Mais grâce à cette cohabitation aimable, il se fera ré-élire avec un score de république bananière de près de 80 %, et pourra terminer tranquille et pépère son second mandat. Le bon peuple généreux, sans mémoire et qui n'est nullement rancunier le regardera partir en retraite l’œil compatissant, le remerciement de n'avoir strictement rien fait !
Pour le second correzien, François Hollande toujours en exercice, il marche dans les pas de son mentor. Il a superbement tout promis, il a dit ce que tout le monde voulait entendre et maintenant qu'il est élu tout va encore plus mal.
Le pauvre, il pensait qu'il suffisait d'attendre que tout aille mieux, que la crise prenne fin pour que tout redevienne comme avant. Qu'on ait aimé ou détesté Sarkozy, lui au moins il avait le mérite d'agir, d'avoir des idées et de les assumer. Sous la république de Normal 1er second Correzien, on n'a aucune idée. On touche à tous les boutons et on regarde ce qui se passe. On n'assume rien, on attend que les commissions théodule rendent leurs rapports, que la cour des comptes dise ce qu'il faut faire pour initier un débat. Pendant ce temps la dette courre, les dépenses explosent, les impôts et taxes augmentent et les inégalités grandissent.
On fait la politique tant critiquée de son prédécesseur en reniant toutes ses promesses, bref on fait n'importe quoi, on bricole...
Finalement ces deux là auront quand même fait quelques chose de bien, le premier n'a pas fait la guerre d'Irak et le second a fait celle du Mali (encore faut il en terminer rapidement et s'en aller). Un petit éclair de génie, un seul.
La France n'a pas fini de descendre au fond du trou avec des présidents de cet acabit, mais peu importe, la mémoire des français est bien trop courte pour s'en souvenir un jour.
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