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Depuis la mise en examen de leur collègue par la justice, pour homicide volontaire, les manifestations de policiers et leurs protestations ne diminuent pas.
Le mal-être il est vrai ne date pas d'hier.
Les policiers à qui on demande le maintien de notre sécurité ainsi qu'un peu de tout et n'importe quoi, exercent leur métier avec de moins en moins de moyens en hommes et en matériel. La crise est passée par là...
Mais il ne s'agit pas seulement d'un manque d'hommes et de matériels mais également de protection juridique.
On demande aux policiers de faire face à différentes situations de maintient de la sécurité, de l'intervention banale à l'intervention à haut risque qui peut survenir à tout instant de la journée. Mais attention tout cela en restant poli et courtois, en faisant preuve de sang froid et de discernement, en conformité avec les lois et règlements de la république et du code de déontologie de la Police Nationale, et surtout si le cas nécessite l'emploi de la force ou des armes que cela soit strictement nécessaire et en proportion de l'attaque avec une gestion temps de la légitime défense de l'ordre de la seconde !
Si il y a une bavure elle sera analysée et disséquée par des experts, magistrats et avocats en toute sérénité et à froid.
Avant cette seconde, c'est trop tôt et après c'est trop tard.
Pendant cette seconde de légitime défense, si il ne s'est pas trompé bien sûr, le policier intervenant est protégé par la loi et ne sera pas poursuivi pour avoir voulu protégé sa vie ou celle d'un autre. Par contre si il a fait usage des armes peu avant ou peu après l'attaque, et quelle que soit le résultat mortelle ou blessant de cette attaque subie il sera poursuivi à titre personnel alors qu'il agissait pour le compte de la société toute entière, qui l'avait investit pour cette mission.

Alors en tant que citoyen, je veux que ma police soit protégée dans ses missions et je la soutient. Je ne demande pas et eux non plus, à ce qu'ils soient protégés pour faire n'importe quoi et obtenir des permis de tuer. Je veux pour ma police, une présomption d'innocence, ou alors puisqu'ils font le même métier et son fondus dans le même ministère qu'ils aient la même protection que les gendarmes (tir après sommations).
A ce propos, avez vous déjà vu une bavure de gendarme en la circonstance ? Ce n'est pas parce qu'ils sont meilleurs, mais surtout parce qu'ils sont inattaquables et protégés en la matière.

- Policiers, je vous soutient et souhaite que beaucoup de citoyens vous soutiennent dans vos demandes. Il y aurait beaucoup à dire et je n'ai pas assez de place, mais mon choix est fait, entre un voyou qui vous fonce dessus en voiture, des braqueurs qui vous tirent à la kalachnikov ou un voyou libéré sciemment par la justice et qui vous menace de son arme factice ou réelle, c'est votre vie que je voudrais sauvegarder.
- Policiers, tenez bon. Ne vous faites pas voler vos revendications par vos syndicats maison qui ne vous servent qu'aux mutations et avancements. Ils essayent de prendre le train en marche. Ne portez plus ces taser, tonfa et flashball qui pourraient vous emmener en prison plutôt que de vous servir. Si vous faites un stage annuel pour pouvoir les porter, ce n'est pas tant pour bien savoir les utiliser mais plutôt pour vous faire entuber par l'administration qui se couvre en vous faisant ces stages de maniement.

Avec vous de tout cœur, j'ai déjà écris plusieurs articles sur la difficulté de ce métier. Hélas le temps passe et rien ne change...
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Dormez braves gens, la police crève 
Trop de suicides dans la Police
Acheter la paix sociale sur le dos des flics

Les magistrats sont fâchés des propos de Nicolas Sarkozy, qui souligne un manquement et promet des sanctions suite à une affaire de meurtre. Il ne manque pas de culot sur ce coup là, c'est les politiques qui font les lois et votent les crédits alloués à la justice !
Si on peut comprendre le mécontentement des juges et de la magistrature toute entière, sur la façon de faire du président français qui, comme à son habitude saute sur un fait divers détonant pour proposer une énième loi
qui viendrait alourdir les textes déjà en vigueur mais non appliqués ou non applicables voire non promulgués au journal officiel; cependant les juges et la justice en général n'ont pas raison de démarrer leur mouvement de colère bien disproportionné. D'ailleurs dans la grande affaire d'Outreau aucun magistrat n'a été sanctionné. Alors de quoi ont ils peur ?
Tout cela pue encore la politique droite gauche stérile. N'oublions pas que le puissant syndicat de la magistrature est de gauche.

Mais le problème vient il vraiment de la réflexion de Sarkozy ou du manque de moyen de la justice ?
Le manque de moyens de la justice est incontestable, il ne date quand même pas d'hier ni d'avant hier.
Les jugent qui doivent juger selon la loi, et être impartial dans leur verdict devrait être les premiers à réclamer le droit d'être juste et par dessus tout, au service des victimes passées ou futures. Protecteurs du citoyen en maintenant en prison pour longtemps les nuisibles. Ils ne valent pas mieux que les politiques qui élaborent toutes ces lois inextricables et complexes qui profitent aux malfrats. 

Pourquoi en arrive t on toujours à ces faits horribles de récidive et multirécidive ?
Comment peut on avoir 38 ans et avoir été condamné à 31 ans de prison et n'en avoir fait que 10 et recommencer ?
La peine de mort devait être remplacée par une véritable peine de perpétuité, il n'en a rien été...

En France, on prend le problème à l'envers, on ne veut pas construire de prisons parce que ca coute cher, on est donc laxiste en vertu des droits de l'homme et pour avoir moins de prisonniers, et finalement un sentiment de réelle impunité et d'injustice règne, la justice n'est donc pas juste.
Les seules peines sévères sont celles infligées aux victimes par les criminels et par une justice trop clémente, pour les victimes c'est toujours sans libération conditionnelle et toujours à perpétuité.
J'aurais aimé voir les magistrats en colère il y a quelques années pour mettre en avant la défense des victimes qui n'a cessé de se dégrader, pour demander des procédures moins complexes,  une justice plus rapide, des peines de substitution réellement appliquées, une réelle volonté de travailler avec les forces de l'ordre autrement que dans l'adversité...

Alors si les magistrats n'aiment pas être montrés du doigt, si ils ne condamnent pas assez sévèrement les auteurs de crimes et délits, ils doivent s'attendre à être mal aimés et ressentis comme les complices d'un système qui permet à certains de voler ou tuer de pauvres innocents en quasi impunité.

Trop de droit tue le droit, là est le vrai combat.

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